Twitter, Meta et Google Ads sont dans la revue de semaine #6

by Elvira
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Nous faisons le point sur les actualités digitales qui ont marqué la semaine #6 dans le monde du numérique.

Twitter déploie le bouton “Je n’aime pas”

La fonctionnalité proposée exclusivement à quelques utilisateurs dans un périmètre restreint va désormais être disponible pour tous les utilisateurs de la plateforme. Le test des “downvotes” avait commencé en 2021 auprès d’utilisateurs du web uniquement, mais cette fonctionnalité s’étendra aux utilisateurs IOS et Android. Originellement, ces “downvotes” se présentaient sous forme de flèche levée et flèche baissée. L’expérience a révélé que les utilisateurs utilisaient majoritairement la flèche baissée afin de signaler un contenu qui ne les intéressait pas voire qu’ils trouvaient offensant.

Un bouton pour la recherche

Twitter a confié jeudi dernier la volonté d’étendre ce test à l’échelle mondiale. Cependant, confronté aux mêmes soucis que l’était Youtube lorsque ses “thumbs down”  sévissaient, la firme a assuré que le nombre de “downvotes” ne seraient pas visibles. De plus, cette fonctionnalité ne s’appliquera dans un premier temps qu’aux réponses sous un tweet et non au tweet original. Pour Twitter, la volonté est avant tout de parvenir à déceler ce que les utilisateurs jugent le plus important dans une conversation. Le bouton ne sera disponible que sur la version bureau de Twitter pour commencer, mais il sera rapidement déployé sur l’application

Meta menace de bloquer l’utilisation de Facebook et Instagram en France

Épinglé à plusieurs reprises par la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés de France) pour ses procédés en matières de récupération et stockages d’informations de ses utilisateurs, le groupe de Mark Zuckerberg a confié dans son rapport annuel à la SEC du 3 février ne “probablement” plus pouvoir proposer ses services tels que Facebook et Instagram en France. Le groupe n’apprécierait pas l’annulation du Privacy Shield (accord permettant d’encadrer le transfert des données entre l’Union européenne et les Etats-Unis) qui avait été jugé en contradiction avec les lois concernant les RGP (règlement général sur la protection des donnés) pour les utilisateurs Français.

Le modèle économique de Meta mis à mal

Cela n’est plus un secret, Meta base sa stratégie économique sur la collecte des données de ses utilisateurs afin de pouvoir les exploiter et proposer des publicités ciblées pour chacun. C’est pourquoi la fin de l’entente sur le partage des données des utilisateurs français représente une énorme perte d’argent pour le groupe. Dans une réponse au média City A.M., Meta choisi un discours offensif pour aborder ce dilemme : « Un manque de transferts internationaux de données sûrs, sécurisés et légaux nuirait à l’économie et entraverait la croissance des entreprises axées sur les données dans l’UE, au moment même où nous cherchons à nous remettre de Covid-19. ». L’entreprise n’hésite pas à remettre en question la pérennité des activités économiques françaises sans leurs services : « L’impact serait ressenti par les entreprises, grandes et petites, dans de multiples secteurs. ». 

Meta se sentirait-il en danger suite à son effondrement en bourse le 3 février dernier (le titre dévissait de plus de 22%). Une clôture de Bourse plutôt amer pour le groupe qui constate ses premières pertes d’utilisateurs (environ un million d’internautes quotidiens) entre deux trimestres de l’année 2021.

Google Ads en tête des profits publicitaires de 2021

Bien que 2020 ait été une vraie perte pour les publicités, le secteur semble avoir repris de l’élan en 2021. Cela est notamment dû aux plateformes sociales qui se sont ouvertes à la publicité jusqu’à l’intégrer complètement dans leur stratégie. Parmi les plus grands gagnants, nous retrouvons notamment Google Ads, Facebook, Youtube et Spotify.

Debrief sur les chiffres

A la tête de la liste, nous retrouvons Google Ads avec 209, 5 milliards de dollars de recettes publicitaires. Le groupe a en effet attesté d’une hausse de plus de 42% de ses revenus publicitaires. Une belle progression en comparaison à 2020 pour lequel le groupe déclarait 146,9 milliards de dollars de recettes pour la publicité.

Second dans le classement : Facebook. L’entreprise a généré près de 118 milliards de dollars en 2020 dont plus de 89 milliards de dollars proviennent des revenus publicitaires. Cependant, le quatrième trimestre n’enregistre que 10,3 milliards de dollars de bénéfices, soit 8% de moins que pour l’an passé. Une baisse conséquente pour le groupe qui se heurte à de nombreux conflits.

En troisième position nous retrouvons Youtube avec 28,8 milliards de dollars de recettes publicitaires. Une bonne progression pour la plateforme qui justifiait 19 milliards de dollars (seulement) de recettes en 2020.

Bon quatrième de la liste des entreprises en tête : Spotify. En pleine croissance portée par l’engouement autour des podcast notamment celui de Joe Rogan (podcast le plus écouté au monde), la plateforme de streaming de musique se montre en pleine santé financière avec un revenu annuel de plus de 9 milliards d’euros pour 2021 dont 1,20 milliard provenant de leur recettes publicitaires. Des chiffres qui permettent d’annoncer de bons présages pour la plateforme qui voit son nombre d’utilisateurs payants augmenter un peu plus chaque trimestre.

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