Nous faisons le point sur les actualités digitales qui ont marqué la semaine #17 dans le monde du numérique.
Elon Musk rachète Twitter
Après avoir résisté des semaines, Twitter à cédé face à l’offre à 44 milliards de dollars de l’homme le plus riche du monde, devenu le héros de l’extrême droite états-unienne.
Les discussions entre le conseil d’administration de Twitter et Elon Musk, qui veut racheter le réseau social pour lui-même, ont finalement abouti. Prix payé pour les réseaux sociaux : 44 milliards de dollars (41,1 milliards d’euros).
Cependant, elle a tenté de résister, déclenchant le “ Régime de droits” pour les actionnaires la semaine dernière. La mesure prévoit que si quelqu’un détient 15% ou plus de la société – Musk en détient déjà 9,2% – les autres actionnaires auront la possibilité d’acheter de nouvelles actions à un prix inférieur, diluant l’offre d’un acheteur majeur. Twitter a même contacté des fonds d’investissement pour tenter de se vendre aux autres. Nous en avions parlé la semaine passée : Revue de semaine #16
Quels changements pour ses utilisateurs ?
Elon Musk est connu pour ses convictions libérales. Dans un communiqué de presse consacré à l’acquisition de Twitter, il a déclaré : « La liberté d’expression est le fondement d’une démocratie qui fonctionne, et Twitter est la place publique numérique où sont débattues les questions vitales pour l’avenir de l’humanité. ». Son but principale étant donc d’assouplir les règles de modération de la plateforme.
L’homme d’affaires souhaite également apporter de nouvelles fonctionnalités à Twitter, notamment un bouton d’édition qui vous permet de corriger vos tweets après leur publication. En avril 2022, Elon Musk a spécifiquement demandé à sa communauté si elle voulait le bouton d’édition dans un tweet : près de 74 % ont répondu « oui ».
Le milliardaire souhaite également “augmenter la confiance des utilisateurs” en donnant aux utilisateurs une meilleure compréhension des suggestions de contenu qui leur sont soumises. L’ancien PDG de Twitter, Jack Dorsey, a tweeté son soutien à la position d’Elon Musk sur la question. Cela se traduit notamment par la volonté de proposer des algorithmes open source.
Enfin, un des grands projets d’Elon Musk serait de sortir Twitter de la bourse. Cela pourrait notamment lui permettre pourrait notamment lui permettre d’opérer plus facilement des changements sur le fonctionnement de la plateforme.
Facebook face à la gestion de nos données
Les ingénieurs de Facebook eux-mêmes ne savent pas où vont les données des utilisateurs. C’est ce que nous confirmerai un document interne du réseau social, récupéré par Vice le 26 avril.
Cette incompétence entrave considérablement le respect des réglementations sur la protection des données dans le monde, en particulier dans le cadre des RGPD en Europe. Vice assure que le document est authentique et viendrais d’une équipe d’ingénieurs de l’équipe Advertising and Commercial Products, qui est responsable du système publicitaire de Facebook.
Avec cette obsession pour l’ouverture, il est impossible de suivre leurs traces. Cette difficulté crée de réels problèmes de conformité pour Facebook, « nous ne pouvons donc pas faire, en toute confiance, des changements de politique ou prendre des engagements externes tels que ‘nous n’utiliserons pas les données X dans un but Y’. Et pourtant, c’est exactement ce que les régulateurs attendent de nous. Cela augmente notre risque d’erreurs et de fausses déclarations ».
Facebook se défend et dément
Lorsqu’on lui a demandé de répondre, Facebook a essentiellement expliqué que le document avait été sorti de son contexte « Considérant que ce document ne décrit pas nos processus et contrôles étendus pour se conformer aux réglementations sur la vie privée, il est tout simplement inexact de conclure qu’il démontre une non-conformité ». La société mère du réseau social Meta risque une nouvelle amende de 4% de son chiffre d’affaires mondial si la CNIL et les autorités judiciaires européennes arrivent à des conclusions différentes.
Snapchat lance son premier drone, le Pixy
L’entreprise a annoncé un “one more thing” lors du Snap Partner Summit 2022. Il s’agit du mini drone Pixy.
Pesant 101 grammes (batterie incluse), le Pixy est un compagnon compact qui tient dans la paume de la main et accompagne l’utilisateur à tout moment, n’importe où.
En un seul clic, le drone s’élèvera et suivra l’une des quatre trajectoires prédéfinies :
- Stationnaire pour réaliser un selfie ou une photo de groupe
- Révélation pour prendre progressivement de la hauteur et dévoiler le paysage derrière vous
- Suivi pour vous accompagner dans vos déplacements
- Orbite pour capturer le monde qui vous entoure à 360°
A la fin du vol, la vidéo est disponible sur Snapchat, et le studio mobile peut être utilisé pour appliquer différents effets, lentilles ou sons. Pour enregistrer une vidéo, il suffit d’allumer l’appareil, de sélectionner le mode avion et d’appuyer sur le bouton de démarrage. Un voyant lumineux vous indiquera que l’appareil est en train de filmer (pour une durée prédéfinie dans l’application).
Quel prix ?
Snapchat propose deux versions de son Pixy : le pack de base est 249,99 € avec le drone, une batterie, un câble de charge USB-C, un pare-chocs et une sangle de transport. Il existe également un pack plus complet à 279,99 € comprenant une seconde batterie et une station de chargement.
Il est important de préciser que chaque batterie supplémentaire est facturée 24,99 €.
Concernant la disponibilité, le Pixy est commercialisé en France et aux États-Unis « jusqu’à épuisement des stocks ». Le fabricant annonce également un délai d’envoi estimé à 11 ou 12 semaines.
